Le silence de la forêt africaine, par Georges Dougueli

Spécialistes mondiaux du déni, les Africains regardent ailleurs alors que leur maison brûle. Et se révèlent incapables de former des chercheurs dans le domaine de l’environnement.

© JA

GEORGES-DOUGUELI_2024
  • Georges Dougueli

    Journaliste spécialisé sur l’Afrique subsaharienne, il s’occupe particulièrement de l’Afrique centrale, de l’Union africaine et de la diversité en France. Il se passionne notamment pour les grands reportages et les coulisses de la politique.

Publié le 3 avril 2023 Lecture : 4 minutes.

On peut être né dans l’un des pays forestiers du Bassin du Congo et n’avoir aucune conscience des enjeux de préservation de la forêt. Un bon début aurait consisté à en vulgariser la connaissance scientifique. Bien fol qui s’y fie. Ce paradoxe était saisissant lors du One Forest Summit, qui s’est tenu les 1er et 2 mars dernier à Libreville, au Gabon. On a cherché en vain une expertise locale. Où sont donc passés les chercheurs d’Afrique centrale ? Comment peut-on être né dans le deuxième massif forestier du monde mais en être réduit à quémander à d’autres les données scientifiques de son propre environnement, les technologies innovantes destinées à en dompter la nature et à tracer les perspectives de son propre avenir ?

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