L’affaire Ben Barka au cœur de la brouille de Gaulle-Hassan II
Depuis l’indépendance du Maroc, en 1956, les relations entre la France et Rabat sont au beau fixe. Mais en 1965, « l’affaire Mehdi Ben Barka » provoque la rupture entre Charles de Gaulle et Hassan II.
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Le général de Gaulle et le roi Hassan II, à Paris, le 28 juin 1963. © Montage JA; DALMAS/SIPA
MAROC-FRANCE : UNE LONGUE HISTOIRE DE CRISES (1/5) – Un « petit roi », un « jean-foutre » qui règle ses comptes sur le sol de la France et se moque d’elle par la même occasion. La fureur et les quolibets prononcés par le président Charles de Gaulle à l’adresse du souverain marocain Hassan II, qu’il a connu lorsque ce dernier n’était encore qu’un enfant, n’auraient pu être plus virulents, ce matin du 3 novembre 1965.
Et pour cause : un rapport vient de lui être présenté en conseil des ministres, selon lequel plusieurs agents de l’État français et peut-être même des « services » auraient participé à l’enlèvement de Mehdi Ben Barka à Paris quelques jours plus tôt, le 29 octobre. Depuis ce rapt devant la brasserie Lipp, l’opposant numéro un au roi du Maroc, socialiste et leader de la Tricontinentale, n’a plus donné signe de vie.
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