Coton, soja, engrais… Le Togo parie sur l’agriculture pour assurer son essor
Malgré les aléas climatiques et conjoncturels, le pays poursuit la restructuration du secteur agricole. Et même si les défis restent nombreux, le paysage a déjà changé.
Sécurité, démocratie, économie… Le Togo à l’épreuve
Médiateur dans les crises qui secouent le Sahel, engagé dans la lutte contre la menace jihadiste et relativement résilient face aux chocs économiques externes, Lomé est devenu une référence régionale. Mais, trois ans après la réélection de Faure Essozimna Gnassingbé, les législatives prévues dans les quelques mois vont constituer un véritable test démocratique.
« Le développement du Togo passe par le développement de l’agriculture. » C’est ce qu’a affirmé le président Faure Essozimna Gnassingbé lors du Forum des producteurs agricoles du Togo (Fopat), qui s’est ouvert en janvier 2023 à Dapaong, ville commerciale de la région des Savanes, à un peu plus de 600 km au nord de Lomé.
Déjà prépondérante dans le Plan national de développement 2018-2022, cette volonté de faire du secteur agricole un véritable moteur de croissance ne faiblit pas. Elle s’est même renforcée dans la feuille de route pour la période suivante, Togo 2025. Ainsi, pour 2023, le gouvernement a mis en place une dizaine de nouvelles actions en faveur du monde agricole, mobilisant un total de 52,4 milliards F CFA (80,1 millions d’euros), soit environ 3 % du budget annuel, selon la loi de finances.
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Sécurité, démocratie, économie… Le Togo à l’épreuve
Médiateur dans les crises qui secouent le Sahel, engagé dans la lutte contre la menace jihadiste et relativement résilient face aux chocs économiques externes, Lomé est devenu une référence régionale. Mais, trois ans après la réélection de Faure Essozimna Gnassingbé, les législatives prévues dans les quelques mois vont constituer un véritable test démocratique.
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