Le Tchad, Savannah Energy et la polémique sur le rachat d’Esso
Si la Chambre de commerce internationale de Paris (ICC) a arbitré en faveur de la junior britannique, N’Djamena conteste « un coup de force » et refuse de céder à « la pression ».
Déplorant le fait d’avoir été « mis devant le fait accompli », l’État du Tchad est engagé dans un bras de fer avec Savannah Energy après l’acquisition par ce dernier des actifs d’Esso Tchad, une ex-filiale de la major américaine ExxonMobil.
Alors que le pétrolier britannique accuse le président tchadien, Mahamat Idriss Déby, de « violer les conventions de la Cour pénale internationale », les autorités tchadiennes affirment avoir sécurisé des actifs pétroliers stratégiques, « cédés illégalement ».
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