Les États-Unis ont-ils tenté de mettre Mamadi Doumbouya sous pression ?

Agacé par l’affichage d’un compte-à-rebours sur le site internet de l’ambassade américaine, Conakry a rappelé que la Guinée était souveraine et décidait seule du calendrier de la transition.

Le colonel Mamadi Doumbouya, président de la transition guinéenne, à Conakry, le 2 novembre 2022. © Présidence de la République de Guinée

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Publié le 4 avril 2023 Lecture : 3 minutes.

C’est un étrange compte-à-rebours qu’abritait jusqu’à ce mardi matin le site de l’ambassade des États-Unis à Conakry. Consultable depuis le 2 mars dernier, il affichait le nombre de jours restants avant la fin de la transition guinéenne. Une course contre la montre intitulée « En marche vers la démocratie », qui, il y a quelques heures encore, informait les Guinéens que, 668 jours plus tard, Mamadi Doumbouya était censé rendre le pouvoir aux civils.

« La Guinée est le maître des horloges ! »

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