Mohammed VI, Hollande et « la gifle de Neuilly »

La tentative de convocation d’Abdellatif Hammouchi, chef du renseignement marocain, par la police française, en 2014, est un épisode qui a durablement sapé la confiance entre Rabat et Paris.

Le roi Mohammed VI et le président François Hollande, à Tanger, le 19 septembre 2015. © Montage JA; ALAIN JOCARD/AFP

Publié le 19 avril 2023 Lecture : 7 minutes.

MAROC-FRANCE : UNE LONGUE HISTOIRE DE CRISES (5/5) – Jeudi 20 février 2014, sept policiers se rendent à Neuilly-sur-Seine, ville cossue de la banlieue ouest parisienne, et frappent à la porte de la résidence de l’ambassadeur du royaume en France, Chakib Benmoussa.

Les agents de police ont pour mission de délivrer une convocation émise par une juge d’instruction. Une procédure somme toute ordinaire, à un détail près : l’individu recherché n’est pas un justiciable ordinaire. Il s’agit d’Abdellatif Hammouchi, 48 ans, le directeur central de la Direction générale de la surveillance du territoire marocain (DGST), le « superflic » du roi Mohammed VI.

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