Gabon : Belinga, c’est fini pour la Comibel

On repart à zéro ? Filiale de la société chinoise Cmec, la Compagnie minière de Belinga (Comibel) n’a pas respecté ses engagements. L’État gabonais a donc suspendu la convention minière dont elle bénéficiait.

On parle de 1 milliard à 4 milliards de tonnes de fer pour le gisement de fer de Belinga. © AFP

On parle de 1 milliard à 4 milliards de tonnes de fer pour le gisement de fer de Belinga. © AFP

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Publié le 16 janvier 2012 Lecture : 1 minute.

C’est par le biais d’un arrêté conjointement signé par Magloire Ngambia, le ministre gabonais de l’Économie, et Alexandre Barro Chambrier, son collègue des Mines (fac-similé ci-dessous), que, le 1er décembre, le gouvernement a suspendu la convention minière liant l’État gabonais à la Compagnie minière de Belinga (Comibel), filiale à 75 % de la société chinoise Cmec, signant ainsi l’arrêt de mort du plus gros projet minier du pays. « Il a été constaté que, depuis le 12 décembre 2007, date d’attribution du titre minier d’exploitation jusqu’à ce jour, Comibel n’a fourni aucun rapport d’activité, preuve de l’absence d’activité sur le terrain », relève le texte. La compagnie n’ayant pas respecté ses engagements, « il est décidé de suspendre les termes de la convention annexée au décret portant attribution d’une concession minière valable pour le fer à la Comibel, en attendant l’abrogation dudit décret ». Tout est donc à refaire en vue de l’exploitation du gisement de fer Belinga (Ogooué-Ivindo).

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