Au Togo, l’Arcep met une juste pression sur les opérateurs télécoms
Fini l’indifférence des opérateurs mobile et internet face aux injonctions leur reprochant une mauvaise qualité de services. Désormais, s’ils n’y remédient pas dans les temps, la nouvelle autorité de régulation du secteur veille. Et les sanctions sont lourdes.
Sécurité, démocratie, économie… Le Togo à l’épreuve
Médiateur dans les crises qui secouent le Sahel, engagé dans la lutte contre la menace jihadiste et relativement résilient face aux chocs économiques externes, Lomé est devenu une référence régionale. Mais, trois ans après la réélection de Faure Essozimna Gnassingbé, les législatives prévues dans les quelques mois vont constituer un véritable test démocratique.
Depuis trois ans, les sanctions tombent, assorties de quelques amendes salées. Désormais, les injonctions de l’Autorité de régulation des communications électroniques et des postes (Arcep) – qui a pris le relais de l’ex-autorité de réglementation du secteur en octobre 2020 – ne sont plus du tout prises à la légère par les opérateurs de téléphonie mobile et les fournisseurs d’accès à internet (FAI).
Le 14 mars dernier, l’Arcep a d’ailleurs enclenché une nouvelle procédure de sanction contre Moov Africa Togo (MAT), filiale du groupe Maroc Telecom, et contre Togo Cellulaire (TGC), l’ex-opérateur public qui, depuis sa privatisation en 2019, est devenu, comme Togo Telecom, une filiale du holding Togocom, dont 51 % des parts sont détenus par le conglomérat malgache Axian, et 49 % par l’État. Les griefs portent sur la qualité toujours défaillante des services, malgré les diverses interpellations adressées par l’Arcep, qui entend maintenir la pression sur les deux opérateurs de téléphonie mobile jusqu’à ce qu’ils pallient ces manquements.
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