Quand les « combattants » font le coup de poing loin de la RDC

Des militants de la diaspora congolaise ont revendiqué l’agression du président du CSAC, Christian Bosembe, début avril en France. Qui sont ces « combattants », actifs depuis les années 2000, notamment en Europe ?

Des policiers montent la garde sur la place de l’Opéra, près de l’Olympia, à Paris, après l’annulation du concert de l’artiste congolais Heritier Watanabe, le 15 juillet 2017. Police officers stand guard on the Opera square, near the Olympia, in Paris after the concert of Congolese artist Heritier Watanabe was cancelled on July 15, 2017 due to clashes near the concert hall by protesters opposed to Democratic Republic of Congo’s president Joseph Kabila’s regime. Paris’ Prefect prevented the concert from being held following clashes around the Olympia concert hall, the prefecture announced in a report © Gersende RAMBOURG/AFP

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Publié le 13 avril 2023 Lecture : 5 minutes.

Il est environ 23 heures, dans la nuit du samedi 2 au dimanche 3 avril, lorsque Christian Bosembe et son conseiller rentrent à leur hôtel d’Argenteuil, en région parisienne. Le président du Conseil supérieur de l’audiovisuel et de la communication (CSAC) s’apprête à franchir le seuil de l’établissement quand il est abordé par un groupe d’hommes qui le plaquent au sol et le traitent à plusieurs reprises de « collabo ». La scène, filmée par l’un des assaillants, a été visionnée plusieurs milliers de fois sur les réseaux sociaux.

« Des professionnels du chaos »

Le personnel de l’établissement appelle la police, explique le rapporteur adjoint du CSAC, Serge Ndjibu, joint par Jeune Afrique. Mais les forces de l’ordre arrivent trop tard pour interpeller les agresseurs. Christian Bosembe dépose plainte à l’hôtel de police d’Argenteuil. « Nous sommes sous le choc et nous suivons la situation de près pour que ces professionnels du chaos soient arrêtés », reprend Serge Ndjibu.

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