Côte d’Ivoire/présidentielle: « le 29 novembre, notre seule raison d’être », président de la CEI

Publié le 6 août 2009 Lecture : 2 minutes.

« Le 29 novembre est notre seule raison d’être », a déclaré mercredi le président de la Commission électorale indépendante ivoirienne (CEI), Robert Beugré Mambé, insistant sur sa volonté de respecter « strictement » le chronogramme électoral en vue de la tenue de l’élection présidentielle fixée au 29 novembre prochain. « Nous devons tout mettre en oeuvre pour respecter la date du 29 novembre 2009, choisie comme date du premier tour des élections présidentielles, c’est notre seule raison d’être », a déclaré M. Mambé à l’issue d’une séance de travail avec le président ivoirien Laurent Gbagbo. « Soyez notre interprète auprès de la communauté internationale pour dire que les Ivoiriens sont engagés sur la voie du respect de la date du 29 novembre 2009 », a-t-il poursuivi s’adressant à la presse. Le 30 juillet dernier, l’ONU a adopté une résolution appelant les acteurs politiques ivoiriens à tenir leurs engagements pour la tenue de l’élection présidentielle le 29 novembre alors que des interrogations naissent ça et là sur la possibilité de respecter l’échéance face aux défis à relever. La CEI s’attelle depuis près de deux semaines au traitement informatique des données informatiques issues de l’opération d’identification et de recensement électoral en vue de la publication de la liste électorale, fin août. Le président de la CEI a relevé les efforts à accomplir pour que le chronogramme soit « strictement » respecté et les efforts tendant à réaliser « sur le site approprié » tous les croisements nécessaires avec les fichiers identifiés pour une « liste électorale propre qui prenne en compte les personnes habilitées à être sur cette liste ». Au total, 68 centres de coordination ont été créés pour le traitement informatique des données. « Les centres où il y avait des problèmes techniques, en matière d’électricité, sont au nombre de dix, aujourd’hui, nous dénombrons cinq dont les problèmes ont été réglés et tous les centres dès demain (jeudi) sont donc fonctionnels », a assuré M. Mambé. L’élection présidentielle est présentée comme la porte de sortie de la crise qui coupe le pays en deux depuis la tentative de renversement du régime en place par l’ex-rébellion des Forces nouvelles en septembre 2002. Le scrutin a été plusieurs fois annoncé mais chaque fois reporté depuis 2005 en raison de la guerre et faute de consensus politique. Fin

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