Fermeture des frontières pour la présidentielle de dimanche

La Guinée-Bissau fermera toutes ses frontières à l’occasion de l’élection présidentielle de dimanche. Les autorités prévoient par ailleurs le déploiement d’un important dispositif militaire.

Publié le 24 juin 2009 Lecture : 2 minutes.

Toutes les frontières de la Guinée-Bissau seront fermées dimanche 28 juin, jour de la tenue du scrutin présidentiel, et 3. 900 policiers et militaires seront déployés dans le pays, a-t-on appris de source officielle.

"Toutes les frontières terrestres, maritimes et aériennes bissau-guinéennes seront fermées à partir du samedi 27, à minuit, jusqu’au dimanche 28, à minuit", a déclaré mardi le colonel Armando Nhaga, commissaire-adjoint des services de Police et porte-parole du ministère de l’Administration interne (Intérieur).

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Le colonel Nhaga explique que cette mesure est prise "pour garantir la sécurité de tous, le jour du scrutin", ajoutant qu’aucune voiture non autorisée par la Commission nationale électorale ou par nos services ne doit circuler".

Candidats protégés

Il a annoncé qu’un dispositif "impressionnant" serait mis en place sur l’ensemble du territoire "jusqu’à la publication des résultats".

"Nous avons mobilisé 3. 900 hommes, des policiers et des militaires, qui vont être déployés sur le terrain pour assurer la sécurité durant tout le processus", a-t-il précisé.

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Une source proche du ministère de l’Intérieur a indiqué que chaque candidat était protégé par deux éléments de la Police d’intervention rapide.

Une trentaine de policiers se relaient également devant les locaux de la Commission nationale électorale (Cne) à Bissau.

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"Nous souhaitons que les candidats fassent preuve de civisme et appellent leurs militants au calme. A la Commission électorale nationale, nous avons demandé que le matériel électoral soit en place à temps pour éviter des contestations parfois violentes car nous seront intransigeants face aux perturbateurs", a averti l’officier.

Assassinats en série

Le 5 juin, un des candidats et ministre de l’Administration territoriale Baciro Dabo, l’ancien ministre de la Défense (2005-07) Helder Proença ainsi qu’un de ses gardes du corps et son chauffeur, ont été tués vendredi par des militaires.

Le gouvernement les a accusés d’avoir pris part à une tentative de coup d’Etat.

M. Dabo était très proche du président Joao Bernardo Vieira, assassiné il y a trois mois par des militaires, peu après l’attentat à la bombe qui avait coûté la vie au chef d’état-major des armées, le général Batista Tagmé Na Waie. (avec AFP)

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