Au Maroc, le procès du viol de la petite Sanaa suscite l’émoi
Depuis plusieurs jours, l’affaire du viol d’une fillette de onze ans bouleverse la société marocaine, en raison des très faibles peines infligées aux trois suspects. Le procès en appel, qui devait se tenir jeudi, a été reporté au 13 avril.
Au Maroc, la colère populaire n’est toujours pas redescendue depuis le jugement prononcé le 20 mars par la chambre criminelle de première instance de la cour d’appel de Rabat à l’encontre de trois hommes reconnus coupables de viols sur sur la petite Sanaa, une fillette de onze ans. Leur procès en appel, prévu jeudi 6 avril, a été ajourné et il devrait se tenir une semaine plus tard, le 13. Retour sur les faits.
Les détails révélés par l’enquête et une partie de la presse font froid dans le dos. L’affaire se déroule dans un douar proche de Tiflet, une ville située à une soixantaine de kilomètres à l’Est de Rabat. Trois individus, âgés de 22, 29 et 36 ans vont, sur une période de plusieurs mois, violer à plusieurs reprises la jeune fille qui habite à côté de chez eux.
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