Ile de Migingo : l’Ouganda exclut une guerre avec le Kenya
L’Ouganda a écarté l’option d’une guerre avec le Kenya concernant la souveraineté de l’île frontalière de Migingo. Le pays songe plutôt à un « arbitrage international » pour régler le différend.
L’Ouganda ne veut pas nuire à l’intégration de l’Afrique de l’Est en partant en guerre contre le Kenya au sujet de l’île frontalière de Migingo, sur le lac Victoria, a affirmé lundi un haut responsable du gouvernement ougandais.
Eriya Kategaya, premier vice-Premier ministre ougandais et ministre des Affaires est-africaines, a déclaré à la presse à Kampala que l’Ouganda disposait de nombreuses options autres que la guerre pour résoudre la question de la souveraineté sur cette île.
"Nous ne pouvons faire la guerre à propos de cette île, et si nous ne sommes pas d’accord, nous pouvons recourir à un arbitrage international", a-t-il indiqué lors d’un point presse sur les progrès de l’établissement du marché commun est-africain regroupant l’Ouganda, le Kenya, la Tanzanie, le Rwanda et le Burundi.
Il a fait savoir que le président ougandais Yoweri Museveni et son homologue kényan Mwai Kibaki étaient tombés d’accord la semaine dernière pour qu’une étude frontalière conjointe soit effectuée en deux mois. Les découvertes de l’équipe technique contribueront à déterminer l’emplacement de l’île. Les deux pays ont convenu d’obtenir les cartes coloniales pour résoudre la dispute frontalière.
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