Restructuration de la dette du Ghana : cette fois-ci, c’est la bonne ?
Les créanciers bilatéraux du Ghana doivent se réunir sous l’égide du Club de Paris, mardi 11 avril, pour discuter d’un plan de restructuration de la dette du pays. Une rencontre scrutée de toutes parts car, sans réaménagement de ses arriérés, Accra ne pourra pas bénéficier de l’aide promise par le FMI.
Le Ghana est confronté à la pire crise économique de ces trente dernières années. Ici, un homme tient des billets de la monnaie nationale, le cedi, à Accra, le 1er décembre 2022. © NIPAH DENNIS/AFP
Avec une dette de 58 milliards de dollars américains qui représente 105 % de son PIB en 2022, le Ghana fait partie des dix pays les plus endettés du continent, selon la Banque mondiale.
Or, pour bénéficier du plan triennal de sauvetage de 3 milliards de dollars (au titre de la facilité élargie de crédit, FEC) qui avait été approuvé en décembre 2022 par le Fonds monétaire international (FMI), Accra doit aboutir à un plan de restructuration. Pour mémoire, le deuxième producteur mondial de cacao a bénéficié de 17 programmes du FMI depuis 1966.
