Terrorisme : 43 accusés écopent de 2 à 20 ans de prison ferme

La Chambre criminelle chargée des affaires de terrorisme à l’annexe de la Cour d’Appel à Salé (près de Rabat) a prononcé, jeudi soir, des peines allant de 2 à 20 ans de prison ferme à l’encontre de 43 personnes poursuivies dans le cadre de la loi antiterroriste, a rapporte l’agence MAP.

Publié le 17 avril 2009 Lecture : 1 minute.

La Cour a ainsi condamné à 20 ans de prison ferme Abdelkrim Makhloufi, considéré comme le principal accusé dans la cellule démantelée en 2007 et poursuivi pour "constitution d’une bande criminelle en vue de préparer et commettre des actes terroristes dans le cadre d’un projet collectif visant à troubler l’ordre public, incitation d’autrui à commettre un acte terroriste et tenue de réunions publiques sans autorisation préalable".

La même juridiction a condamné à 12 ans de prison ferme Mohamed Lakhdar et à 6 ans de prison ferme Abdelilah Boumdine, alors que 12 autres accusés ont été condamnés à 5 ans de prison ferme. Six personnes ont été condamnées à 3 ans de prison ferme et 8 autres à 2 ans de prison ferme.

la suite après cette publicité

Ces personnes, originaires des villes de Fès, Nador, Casablanca, Khouribga et Boujaâd, ont été poursuivies pour "constitution d’une bande criminelle en vue de préparer et commettre des actes terroristes dans le cadre d’un projet collectif visant à troubler l’ordre public, collecte de fonds pour les utiliser dans un acte terroriste, falsification de billets de banque, incitation d’autrui à commettre un acte terroriste, tenue de réunions publiques sans autorisation préalable et appartenance à une association non autorisée".

Selon les procès de la police judiciaire, cette cellule était liée à "l’organisation Al Qaïda au Maghreb islamique" et au "Groupe salafiste pour la prédication et le combat (GSPC) algérien".

La Matinale.

Chaque matin, recevez les 10 informations clés de l’actualité africaine.

Image

Contenus partenaires