Armes et matériels militaires saisis chez les « comploteurs » présumés

La gendarmerie togolaise a présenté jeudi des armes et matériels militaires saisis au domicile des personnes accusées de complot d’attentat contre le chef de l’Etat togolais Faure Gnassingbé, a-t-on constaté sur place. Une affaire dans laquelle le député Kpatcha Gnassingbé,son demi-frère, est interpellé comme instigateur.

Publié le 17 avril 2009 Lecture : 1 minute.

Les matériels comprennent deux jeeps (une munie de système de transmission militaire et l’autre équipée de fusils mitrailleurs), des munitions et chargeurs, des fusils de chasse de diverses catégories et marques, des armes de guerre et armes de pointe, des portables satellitaires et des revolvers.

On compte aussi des paires de jumelles, 15 postes émetteurs récepteurs, une centaine de téléphones cellulaires de plusieurs gammes, des lots de gilets pare-balles, des plaques de véhicules de types étrangers, des porte-chargeurs, des bottes de combat, des tee-shirts verts-armée, etc.

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Quant au nombre des interpellés dans l’affaire de tentative d’atteinte à la sûreté de l’Etat, le Procureur de la République Bakaï Robert précise qu’il est impossible de donner un nombre exact en ce moment et que les investigations se poursuivent toujours.

Kpatcha Gnassingbé a été arrêté dans le cadre d’une enquête sur une tentative de coup d’Etat. Des échanges de tirs ont eu lieu dans la nuit du 12 au 13 avril entre la garde de Kpatcha Gnassingbé et les services de sécurité dépêchés pour entendre les membres de son entourage soupçonnés d’être impliqués dans cette tentative.

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