Entre Sonatrach et la STEG, le vrai-faux grief autour d’un arriéré de paiement
Partenaires de longue date, le groupe pétro-gazier algérien et la Société tunisienne de l’électricité et du gaz sont au cœur de l’actualité sur fond de « factures impayées ». Pour quelles raisons ?
À en croire Echaab News, le média officiel de l’Union générale tunisienne du travail (UGTT), principale centrale syndicale en Tunisie, « la compagnie algérienne des hydrocarbures, Sonatrach, aurait exigé le remboursement de la facture de gaz de la Tunisie, estimée à 400 millions de dinars », soit près de 120 millions d’euros.
Une information massivement relayée le 8 avril et finalement démentie, comme l’indique à Jeune Afrique Belhassen Chiboub, directeur général de l’électricité et des énergies renouvelables au ministère de l’Industrie, des Mines et de l’Énergie. « Il n’existe aucune tension entre la STEG et Sonatrach avec qui les relations remontent à plusieurs années. La somme évoquée est par ailleurs erronée », précise-t-il.
50 % des besoins en gaz de la Tunisie
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