L’armée indienne acquitte des Casques bleus soupçonnés d’abus sexuels

L’armée indienne acquitte, faute de preuves tabgibles, des Casques bleus soupçonnés d’avoir commis des abus sexuels en RDCongo alors qu’ils y étaient pour une mission humanitaire.

Publié le 13 mars 2009 Lecture : 1 minute.

L’armée indienne a acquitté au moins 30 de ses officiers soupçonnés d’avoir commis des abus sexuels sur des femmes, dont des mineures, lorsqu’ils étaient en mission en RDCongo dans le cadre des opérations onusiennes de maintien de la paix l’an dernier, rapporte le quotidien local The Asian Age. Des sources de l’armée indienne ont expliqué qu’il n’y avait pas de preuve substantielle étayant les chefs d’accusation, après qu’une enquête sur le dossier eut été close. Le ministre indien de la Défense A. K. Antony avait ordonné l’année dernière l’ouverture d’une enquête rigoureuse sur les plaintes pour exploitation sexuelle de femmes locales par des Casques bleus indiens en RDCongo. Les cas d’abus sexuel ont été rapportés dans la région de Masisi, dans l’est de la RDC où des troupes indiennes ont été déployées. L’Inde a récemment annulé le déploiement d’un contingent supplémentaire de son armée de l’air en RDCongo pour les opérations onusiennes de maintien de la paix, sous l’effet du scandale sexuel. L’armée de l’air indienne déploie actuellement trois contingents de Casques bleus en RDCongo et un autre au Soudan. Le secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon, a appelé l’Inde à mettre en place les "mesures disciplinaires les plus sévères prévues par le droit indien" contre les personnes impliquées dans ce scandale d’abus sexuel.

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