Pour les pays pauvres, bientôt le printemps de la dette ?

Plus de transparence, de coopération chinoise et d’aides financières de la part des banques de développement… Lors des réunions de printemps de la Banque mondiale et du FMI, différentes requêtes ont été formulées par les pays pauvres afin de restructurer leurs dettes. Jeune Afrique fait le point.

D’après les déclarations de Kristalina Georgieva (ici lors des rencontres de printemps, en avril 2023), à la tête du FMI, 15 % des pays à faibles revenus subissent déjà une crise de la dette et 40 % se rapprochent de cette situation. © MANDEL NGAN/AFP.

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Publié le 13 avril 2023 Lecture : 3 minutes.

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Le FMI et la Banque mondiale face à un printemps de crises

À l’heure où l’inflation atteint des sommets dans nombre de pays, notamment africains, et que les critiques se font croissantes quant à leur légitimité, les deux institutions internationales se sont réunies du 10 au 16 avril. Au cœur des enjeux : la guerre en Ukraine, les aides au développement, l’accroissement des dettes souveraines, mais aussi, l’urgence climatique.

Sommaire

Le 12 avril, dans le cadre des réunions de printemps de la Banque mondiale (BM) et du Fonds monétaire international (FMI), se sont réunis les pays débiteurs, les représentants du secteur privé et les institutions financières internationales, pour discuter des moyens d’accélérer et de rationaliser les efforts de restructuration de la dette.

À ce jour, et d’après les déclarations de Kristalina Georgieva, la patronne du FMI, 15 % des pays à faibles revenus subissent déjà une crise de la dette et 40 % se rapprochent de cette situation.

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