Quand les cartes africaines défient l’entendement

Une région dont personne ne revendique la souveraineté, un morceau d’Angola coincé entre la RDC et le Congo, un étroit bras de terre namibien qui ne doit son existence qu’à un chancelier allemand depuis longtemps disparu… Zoom sur ces anomalies géographiques qui font la particularité de l’Afrique.

Anomalies géographiques. © Montage JA

MARIE-TOULEMONDE_2024

Publié le 14 avril 2023 Lecture : 1 minute.

C’est un désert de 2 060 km², situé le long de la frontière soudano-égyptienne et que l’on nomme Bir Tawil. Un territoire en apparence anodin, si ce n’est qu’il est l’un des rares au monde dont aucun pays ne revendique la souveraineté. Seul un Américain puis un Indien ont planté, en 2014 et 2017, un drapeau dans le sable de cette terra nullius (territoire sans maître), avant de s’en autoproclamer rois.

Un pan d’histoire

Ce sont aussi des enclaves, telles les espagnoles Ceuta et Melilla, encastrées dans le territoire marocain, et des exclaves, à l’instar du Cabinda, petit bout d’Angola – pays avec lequel il ne partage aucune frontière – coincé entre la RDC et le Congo. Toutes ces anomalies racontent un pan de l’histoire du continent.

Enclave, exclave, saillant, terre sans souveraineté… Où se trouvent les curiosités géographiques du continent ? Comment leurs contours ont été dessinés ? Par qui et pour quelles raisons ? Décryptage en infographies.

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