En RDC, la loi Tshiani et le poison de la politisation des identités ethniques
Si elle était votée, la loi Tshiani réservant l’accès à la magistrature suprême aux seuls Congolais « de souche » consacrerait l’existence de deux catégories de citoyens. Et saperait la confiance dans les institutions.
Selon Noël Tshiani, candidat à la présidentielle de 2018 en RDC, seuls les citoyens nés de père et de mère congolais sont légitimes à accéder aux plus hautes fonctions de l’État – dont la présidence de la République. Préoccupé par un risque « d’infiltration » de « mercenaires » au sommet de l’État, ce patriote, que l’on présume ethniquement pur, avait déposé en juillet 2021 une proposition de loi
Bien s’informer, mieux décider
Abonnez-vous pour lire la suite et accéder à tous nos articles
Déjà abonné ?
Connectez-vous
la suite après cette publicité
Les plus lus – Politique
- Sexe, pouvoir et vidéos : de quoi l’affaire Baltasar est-elle le nom ?
- Législatives au Sénégal : Pastef donné vainqueur
- Au Bénin, arrestation de l’ancien directeur de la police
- L’Algérie doit-elle avoir peur de Marco Rubio, le nouveau secrétaire d’État améric...
- Mali : les soutiens de la junte ripostent après les propos incendiaires de Choguel...