Souveraineté aérienne du Maroc au Sahara : un transfert plus technique que politique
L’éventuel transfert au Maroc de la gestion de l’espace aérien du Sahara occidental exacerbe les passions de part et d’autre du détroit de Gibraltar. Mais sur le fond, il s’agit plus de sécurité du trafic que de géopolitique.
« Il n’y aura aucun transfert au Maroc. » Sous le soleil des Canaries, Ángel Víctor Torres, le président du gouvernement canarien, a tué dans l’œuf, le 23 mars, la rumeur grandissante annonçant un éventuel transfert du contrôle de l’espace aérien du Sahara occidental de Madrid à Rabat.
« Il n’y aura pas de cession. Je veux être absolument clair », a indiqué l’élu socialiste devant un bouquet de micros tendus. Une déclaration qui a vraisemblablement reçu l’aval du ministre espagnol des Affaires étrangères, José Manuel Albares. À propos duquel M. Torres a précisé : « Je lui ai demandé des éclaircissements, et il m’a répondu qu’il n’y aurait en aucun cas un transfert d’espace aérien. Ce dont on parle entre les deux gouvernements, c’est d’en améliorer la gestion. »
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