Développement : l’Afrique, variable d’ajustement en période de crise

Pandémie de Covid-19, guerre en Ukraine, urgence climatique… Le chevauchement des crises met sous pression les finances des institutions internationales. Avec le risque, pour les pays africains, de ne plus être au centre des programmes d’aide.

Serge Ekué, patron de la BOAD ; Akinwumi Adesina, de la BAD ; et Ajay Banga, de la BM. © Montage JA; BOAD; Damien Grenon pour JA; Hollie Adams/Bloomberg via Getty Images.

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Publié le 3 mai 2023 Lecture : 10 minutes.

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L’Afrique confrontée aux nouvelles variables du développement

Après les récentes crises, les institutions internationales connaissent des tensions de trésorerie, alors qu’elles doivent accélérer le soutien à la transition énergétique des grands pays émergents. Cela se fera-t-il au détriment du continent ?

Sommaire

NOUVELLE ÈRE DU DÉVELOPPEMENT (1/3) – Hébété par l’impossible jargon et la surabondance d’acronymes de la note de vingt pages du Groupe de la Banque mondiale (GBM), le plus sain paraît d’arrêter la lecture du document et d’attendre le communiqué de presse – succédané « pour les nuls » – que les sages de Washington daigneront bien publier à l’issue de leurs délibérations.

Il n’y néanmoins aucun doute à avoir sur l’importance de cette feuille de route : elle a servi de base aux discussions que la direction et les gouverneurs du groupe de la Banque mondiale (GM) ont menées durant leur rencontre de printemps, à la mi-avril, et qu’ils poursuivront à partir de mai jusqu’à une décision finale lors de l’assemblée annuelle d’octobre, à Marrakech.

Changement climatique et pandémie

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