La démocratie togolaise face à ses défis

S’accommoder d’une démocratie balbutiante est-il le prix à payer pour obtenir la paix et le développement ? Face à cette épineuse question, l’opposition a plus que jamais un rôle crucial à jouer.

Élection présidentielle à Lomé, le 22 février 2020. © Sunday Alamba/AP/SIPA

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  • Georges Dougueli

    Journaliste spécialisé sur l’Afrique subsaharienne, il s’occupe particulièrement de l’Afrique centrale, de l’Union africaine et de la diversité en France. Il se passionne notamment pour les grands reportages et les coulisses de la politique.

Publié le 2 mai 2023 Lecture : 3 minutes.

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Sécurité, démocratie, économie… Le Togo à l’épreuve

Médiateur dans les crises qui secouent le Sahel, engagé dans la lutte contre la menace jihadiste et relativement résilient face aux chocs économiques externes, Lomé est devenu une référence régionale. Mais, trois ans après la réélection de Faure Essozimna Gnassingbé, les législatives prévues dans les quelques mois vont constituer un véritable test démocratique.

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« La démocratie est le meilleur outil dont nous disposons pour relever le large éventail de défis auxquels nous sommes tous confrontés », déclarait, en décembre 2021, le président américain Joe Biden lors d’un sommet organisé à Washington avec des dirigeants africains. Parmi eux, Faure Essozimna Gnassingbé écoutait, impassible. S’il s’était exprimé sur ce sujet, le chef de l’État togolais aurait probablement tenu un propos plus nuancé que celui de son homologue.

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