Avec William Ruto, les financements chinois ont perdu la cote au Kenya
Nouvelle administration, nouveaux partenaires : dans un changement diplomatique majeur, Nairobi se tourne vers l’ouest, délaissant la Chine qui fut la référence en matière d’investissements ces dix dernières années.
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Rencontre du président kényan William Ruto et du chancelier allemand Olaf Scholz à Berlin le 28 mars 2023. © REUTERS/Michele Tantussi
Depuis l’entrée en fonction de la nouvelle administration en septembre dernier, les nombreuses visites du président William Ruto en dehors de l’Afrique ont principalement eu lieu dans des pays occidentaux, notamment aux États-Unis (à deux reprises), au Royaume-Uni, en France, en Belgique et en Allemagne.
En comparaison, les visites du chef de l’État dans les pays de l’Est, à l’exception de la Corée du Sud, ont été beaucoup moins nombreuses. Il n’en fallait pas plus pour que les analystes y voient un affaiblissement des liens entre Nairobi et Pékin, dans un contexte où la Chine est tenue pour responsable de l’explosion de la dette publique du Kenya, qui représente actuellement plus de 70 % du PIB.
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