L’UA demande au Conseil de sécurité de différer le mandat d’arrêt contre Béchir

Publié le 5 mars 2009 Lecture : 1 minute.

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Mandat d’arret contre Béchir: les réactions

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L’Union africaine (UA) a indiqué qu’elle enverra une délégation à New York pour persuader le Conseil de sécurité de l’ONU de différer d’un an le mandat d’arrêt contre le président soudanais Omar el-Béchir.

Le Conseil de paix et de sécurité de l’UA a tenu une réunion d’urgence jeudi pour coordonner les mesures à la suite du mandat d’arrêt contre le président el-Béchir.

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Dans un communiqué rendu public à l’issue de la rencontre, le conseil a sollicité que le président de la commission de l’UA, Jean Ping, "prenne de toute urgence toutes les mesures requises pour dépêcher une délégation de haut niveau à New York afin d’engager directement le Conseil de sécurité. "

Mercredi, la Cour pénale internationale (CPI) a émis un mandat d’arrêt contre le président soudanais el-Béchir pour crisme de guerre.

En juillet de l’année dernière, le procureur en chef de la CPI, Luis Moreno-Occampo, a accusé el-Béchir pour son rôle présumé dans ce qu’il a appelé génocide au Darfour.

Il a sollicité un mandat d’arrêt contre le président soudanais.

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L’Union africaine fait du lobbying depuis juillet auprès du Conseil de sécurité des Nations Unies pour retarder d’un an le mandat d’arrêt contre le président el-Béchir.

Selon la Charte de l’ONU, le Conseil de sécurité a la responsabilité première de maintien de la paix et de la sécurité dans le monde globalement et a le pouvoir de suspendre une enquête ou des poursuites judiciaires sur une affaire pour un maximum d’un an une fois, d’après l’article 16 du Stat de Rome qui a constitué le tribunal international.

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