Paris appelle Khartoum à revenir sur la décision d’expulsion de certaines ONG

Publié le 5 mars 2009 Lecture : 1 minute.

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Mandat d’arret contre Béchir: les réactions

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Le ministère français des Affaires étrangères a appelé le gouvernement soudanais à revenir sur les mesures d’annulation des activités de certaines ONG au Soudan, mesures prises suite à l’émission d’un mandat d’arret international par la Cour pénale internationale (CPI) contre le président soudanais Omar el-Béchir.

"Nous soutenons la demande exprimée hier par le secrétaire général de l’ONU et adressée au gouvernement du Soudan de revenir sur les mesures d’annulation de leurs activités qu’elles ont notifiées à certains des principaux acteurs humanitaires présents au Soudan", a déclaré le porte-parole adjoint du ministère français des AE Frédéric Desagneaux, interrogé sur la réaction française à l’expulsion de certaines ONG qui étaient présentes au Soudan.

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"La protection des populations du Darfour est en jeu et impose que l’ensemble des acteurs, à commencer par les autorités soudanaises, fassent preuve d’esprit de responsbilité. Nous leur demandons de se conformer au droit international humanitaire pour éviter que le drame humanitaire ne s’aggrave", a ajouté M. Desagneaux.

Le Soudan a décidé mercredi d’expulser dix organisations étrangères et de démanteler deux organisations locales, accusées de collaboration avec la CPI.

La CPI avait émis mercredi un mandat d’arrêt international à l’encontre du président soudanais pour " crimes de guerre" et "crimes contre l’humanité" commis entre 2003 et 2008 au Darfour, région de l’ouest du Soudan.

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