La présidence soudanaise rejette le mandat d’arrêt de la CPI

Publié le 5 mars 2009 Lecture : 1 minute.

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Mandat d’arret contre Béchir: les réactions

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La présidence soudanaise a déclaré qu’elle "rejette absolument" le mandat d’arrêt que la Cour pénale internationale (CPI) a annoncé le même jour contre le président Omar el-Béchir, a déclaré soir le vice-président soudanais Ali Osman Mohamed Taha lors d’une conférence de persse à Khartoum.

"La présidence soudanaise rejette absolument le mandat d’arrêt émis par la soi-disant Cour pénale internationale", a déclaré M. Taha, après que la présidence eut discuté des derniers développements de la dispute CPI-Soudan.

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"La présidence fera face à cette situation avec force, détermination et transparence", a-t-il dit.

En même temps, il a promis que la présidence soudanaise respecterait la Constitution et l’accords de paix signés, dont l’Accord de pais global (CPA) et l’accord de paix du Darfour.

"La présidence va assurer la stabilité et la sécurité des organisations internationales" au Soudan, a-t-il déclaré.

"Tant que les étrangers obéissent à la loi, ils seront respectentés", a-t-il ajouté, ajoutant que le Soudan ne permettrait pas aux étrangers de saboter la sécurité nationale du Soduan sous couvert de l’immunité diplomatique.

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La CPI a émi mercredi un mandat d’arrêt contre le président el- Béchir pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité au Darfour entre 2003 et 2008.

La présidence comprend le président el-Béchir, le premier vice- président Salva Kiir Mayardit qui est l’ancien leader de l’Armée de libération du peuple soudanais (SPLA), et le vice-président Taha.

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La troïka a été mise en place conformément au CPA, signé en 2005 et qui prévoit le partage du pouvoir.

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