La France demande au Soudan de coopérer avec la CPI

Publié le 4 mars 2009 Lecture : 1 minute.

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Mandat d’arret contre Béchir: les réactions

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Le ministère français des Affaires étrangères a appelé le Soudan à "coopérer pleinement" avec la Cour pénale internationale (CPI), qui vient d’émettre un mandat d’arret international contre le président soudanais Omar el- Béchir pour "crimes de guerre" et "crimes contre l’humanitaire" au Darfour.

"La France rappelle son soutien à la justice pénale internationale. Elle demande instamment au Soudan de coopérer pleinement avec la CPI pour la mise en oeuvre des décisions prises par les juges", affirme un communiqué du ministère français.

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"La France est déterminée à poursuivre ses efforts en vue d’un règlement politique (. . . ) Elle souhaite que les principaux acteurs pouvant contribuer à la paix s’engagent dans la voie du dialogue. Il ne saurait y avoir d’autre solution que politqiue à la crise du Darfour", a affirmé le porte-parole du ministère français, Eric Chevallier.

Le secrétaire d’Etat soudanais à l’Information et aux Communications, Kamal Ibeid, a déclaré dans la journée que son gouvernement rejette le mandat d’arrêt délivré par la CPI et ne coopérerait pas avec la cour, a rapporté mercredi la chaîne de télévision publique.

M. Ibeid a réaffirmé que la CPI "n’a aucune juridicition sur le Soudan et ses citoyens", et signalé que "la façon dont le Soudan traite avec les autres pays et organisations internationales est en fonction de leur position à l’égard de la décision de la CPI".

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