L’Egypte « fortement » préoccupé par le mandat d’arrêt de la CPI

Publié le 4 mars 2009 Lecture : 1 minute.

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Mandat d’arret contre Béchir: les réactions

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L’Egypte a exprimé sa préoccupation au sujet du mandat d’arrêt délivré par la Cour pénale internationale (CPI) contre le président soudanais Omar el- Béchir, d’après l’agence de presse officielle MENA.

L’Egypte est fortement préoccupé par les impacts négatifs que la décision de la CPI pourrait avoir sur la sécurité et la stabilité du Soudan, a indiqué le ministre égyptien des Affaires étrangères, Ahmed Aboul Gheit, cité dans le reportage.

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A un moment aussi critique de l’histoire du Soudan, le Conseil de sécurité des Nations-unies devrait endosser ses responsabilités pour parvenir à la paix dans le pays, a déclaré M. Aboul Gheit.

Le chef de la diplomatie égyptienne a engagé le Conseil de sécurité de l’ONU à tenir une réunion d’urgence pour suspendre l’entrée en vigueur de la décision de la CPI, estimant qu’il faut des discussions constructives pour faire face aux défis.

L’Egypte a mis en garde à maintes reprises contre la conséquence négative de ce type de gestion irresponsable de la situation actuelle au Soudan, qui nécessite une solution politique pour apporter une justice durable, a ajouté M. Aboul Gheit.

Mercredi, la CPI a délivré un mandat d’arrêt contre le président soudanais Omar el-Béchir pour des présumés crimes de guerre et crimes contre l’humanité dans la région occidentale agitée du Darfour.

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L’accusation de génocide, portée par le procureur de la Cour Luis Moreno-Ocampo, n’a pas été inclue dans la décision finale.

Plus tôt mardi, le président el-Béchir a juré qu’aucune décision prise par la CPI n’affectera son pays, en affirmant que "Le peuple soudanais s’en fiche de la décision".

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