L’ex-rébellion veut un nouveau gouvernement de « technocrates »

Publié le 4 mars 2009 Lecture : 1 minute.

L’ex-rébellion ivoirienne des Forces nouvelles (FN), dont le Premier ministre Guillaume Soro est chef politique, est favorable à un remaniement ministériel pour " une équipe de technocrates" en vue des lections attendues courant 2009 et censées ramener la paix dans le pays.

"Au sein des FN, nous pensons que le Premier ministre doit s’entourer d’une nouvelle équipe qui lui permettra d’aborder sereinement la phase décisive de l’organisation des élections", a déclaré son conseiller spécial chargé de la communication Alain Lobognon, dans une interview publiée par le quotidien Fraternité Matin (gouvernemental).

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"Les FN l’ont répété à maintes reprises, il faut, avec le Premier ministre, une équipe de technocrates", a ajouté M. Lobognon faisant le point de deux années d’application de l’accord politique de Ouagadougou signé le 4 mars 2007.

L’accord né d’un "dialogue direct" entre le camp présidentiel et les Forces nouvelles a abouti à la nomination de M. Soro à la tête d’un gouvernement composé de représentants des deux signataires et des principaux partis de l’opposition.

"Nous avons constaté qu’il n’a pas été facile pour le Premier ministre de travailler comme nous l’attendions", a estimé M. Lobognon, dénonçant du "sabotage, des tentatives de sabotage, ou bien des tentatives de sabordage du travail fait".

Selon lui, "très peu d’acteurs gouvernementaux se sont mobilisés autour du Premier ministre" qui n’a pas eu "le soutien qu’il fallait pour la sortie de crise", a-t-il ajouté.

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Pour le conseiller spécial de M. Soro, la nouvelle équipe doit être composée d’Ivoiriens qui "comprennent que l’essentiel n’est pas de penser à soi, mais de préparer l’après-crise" qui a duré plus de six ans dans le pays. C

ette équipe doit "prendre à bras le corps les besoins des Ivoiriens" notamment les problèmes posés par "la crise alimentaire, énergétique et financière".

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L’ex-rébellion des Forces nouvelles occupe toujours la moitié nord de la Côte d’Ivoire suite à son coup d’Etat manqué contre le régime du président Laurent Gbagbo en septembre 2002.

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