Les Etats-Unis verseront une aide de 900 millions de dollars aux Palestiniens
Publié le 2 mars 2009 Lecture : 1 minute.
Les Etats-Unis vont accorder une contribution de 900 millions de dollars aux Palestiniens pour soutenir l’Autorité nationale palestinienne (ANP) et aider à la reconstruction de la bande de Gaza, a déclaré dimanche à Charm-EL-Cheikh, Robert Wood, porte-parole du Département d’Etat américain.
La secrétaire d’Etat américaine Hillary Clinton annoncera cet engagement à la conférence internationale des donateurs qui se tient aujourd’hui à Charm EL-Cheikh (Egypte), a indiqué aux journalistes M. Wood.
Seulement un tiers de ce fonds, soit 300 millions de dollars, ira à la reconstruction de Gaza, qui a subi une opération militaire israélienne de 22 jours, coûtant la vie à plus de 1 300 Palestiniens et blessant 5 500 personnes.
Le don de 300 millions de dollars pour aider la reconsturction de Gaza, contrôlé par le Hamas, sera fourni par le biais des Nations Unies et d’autres organisations, a ajouté le porte-parole, soulignant que "le Hamas n’obtient pas le moindre centime de cette somme".
En outre, 200 millions seront accordés pour aider à boucler le budget de l’ANP, et 400 millions iront aux programmes économiques et aux réformes institutionnelles palestiniens, a précisé le porte-parole.
La secrétaire d’Etat Clinton est arrivée dimanche soir à Charm EL-Cheikh pour participer à la conférence internationale qui a pour but de soutenir l’économie palestinienne et la reconstruction de Gaza.
Il s’agit de la première visite de Mme Clinton au Moyen-Orient en tant que secrétaire d’Etat américaine.
Après la conférence internationale, elle se rendra en Israël puis en Cisjordanie pour y rencontrer les dirigeants palestiniens.
Selon des rapports de l’ONU, plus de 14 000 maisons, 68 bâtiments du gouvernement et 31 bureaux d’organisations non gouvernementales ont été détruits dans les frappes israéliennes contre la bande de Gaza.
Le Premier ministre palestinien par intérim Salam Fayyad a indiqué dans un rapport officiel qu’il demanderait 2,8 milliards de dollars à la conférence du 2 mars, qui réunira les représentants de plus de 70 pays, régions et organisations internationales.
