Quand le Cameroun croquait dans la pomme de l’apartheid

Quel était donc le secret caché derrière ces « Pommes de France » que les petits Camerounais dégustaient dans les années 1970 ? Sans doute une preuve de plus que les sanctions contre les États sont facilement contournables.

Entrepôt d’emballage Bella Frutta à Ceres, en Afrique du Sud, le 18 janvier 2023. © Esa Alexander/REUTERS

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  • Georges Dougueli

    Journaliste spécialisé sur l’Afrique subsaharienne, il s’occupe particulièrement de l’Afrique centrale, de l’Union africaine et de la diversité en France. Il se passionne notamment pour les grands reportages et les coulisses de la politique.

Publié le 27 avril 2023 Lecture : 3 minutes.

C’est fou ce qu’un nom de pomme peut avoir d’histoires à raconter. Non pas la pomme de terre, l’insipide tubercule sans allure ni grâce – du reste peu appréciée dans nos assiettes d’enfant des années 1970 au Cameroun. Non. Nous raffolions plutôt de l’autre, celle qui tombe du pommier, le fruit défendu de la Genèse, aux arômes uniques, à la chaire savoureuse et croustillante. On l’appelait « Pomme de France ». Que ce nom sonnait doux à nos oreilles d’enfant ! Il fleurait bon le parfum d’un ailleurs fantasmé.

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