Un consensus trouvé sur la « facilitation » au dialogue politique
![](/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1215,height=810,fit=cover/medias/default.png)
Les partis togolais participant au Cadre Permanent de Dialogue et de Concertation (CPDC) sont parvenus à un consensus sur l’épineux point de la "facilitation", a rapporté l’Agence Savcoir News.
"Après de longues discussions, le CPDC est arrivé à une formulation consensuelle", selon un communiqué du CPDC.
Le communiqué indique: "en cas de blocage des discussions, le CPDC convient de saisir le président de la République. Le chef de l’Etat recherche avec les leaders des partis membres du Cadre, les solutions appropriées avec le recours à la facilitation le cas échéant".
Les discussions ont achoppé durant près d’une semaine sur le recours à la facilitation, une exigence de l’Union des Forces de Changement (UFC), principal parti d’opposition.
Cette situation a d’ailleurs poussé le président de ce dialogue, Pascal Bodjona a suspendu la séance le 17 février, à la demande de l’UFC.
Les débats au CPDC doivent reprendre.
Le CPDC regroupe des représentants du Rassemblement du Peuple Togolais (RPT, au pouvoir), du Comité d’Action pour le Renouveau ( CAR, opposition), de l’UFC et du gouvernement.
Cette structure est chargée notamment de "créer par un dialogue permanent, les conditions de stabilité et de consolidation des institutions républicaines autour des questions d’intérêt national et des principes démocratiques et républicains, notamment la constitution, la charte des partis politiques, le code électoral et la régularité des scrutins, les prérogatives constitutionnelles des institutions".
La Matinale.
Chaque matin, recevez les 10 informations clés de l’actualité africaine.
Consultez notre politique de gestion des données personnelles
Les plus lus – Politique
- Origines algériennes de Jordan Bardella : enquête sur un tabou
- Après l’Algérie, le Maroc : nouvelles révélations sur les liens de Jordan Bardella avec le Maghreb
- Damiba à Ibrahim Traoré : « Je ne peux pas garder le silence face aux exactions contre les civils »
- Maroc : mort de la princesse Lalla Latifa, mère de Mohammed VI
- Au Burkina Faso, la fuite en avant répressive d’Ibrahim Traoré