Diverses réactions de la classe politique japonaise au premier sommet entre le Japon et les Etats-Unis

Publié le 25 février 2009 Lecture : 1 minute.

Le premier sommet entre le président américain Barack Obama et le Premier ministre japonais Taro Aso, à Washington, a provoqué diverses réactions au sein de la classe politique japonaise, rapporte mercredi l’agence Kyodo News. Lors d’un point de presse, le secrétaire général du Cabinet japonais, Takeo Kawamura, a déclaré que Washington et Tokyo « prendraient en main les dossiers liés aux défis globaux » dans le cadre d’une alliance renforcée entre le Japon et les Etats-Unis. Hiroyuki Hosoda, secrétaire général du Parti Libéral Démocrate au pouvoir, a affirmé que le sommet « revêt une importante signification ». Moins optimiste, le chef du Parti démocratique japonais d’opposition, Ichiro Ozawa, a indiqué que le sommet « a manqué de contenu ». « Il est impossible pour un dirigeant qui est en train de perdre la confiance du public de promouvoir des négociations diplomatiques efficaces », a-t-il commenté, faisant référence à la baisse de popularité du Premier ministre Aso. En ce qui concerne les attentes des Etats-Unis sur la contribution du Japon à la guerre en Afghanistan, le chef du Parti Social Démocrate, Mizuho Fukushima, a mis en garde contre le « danger de suivre aveuglément une stratégie américaine mal orientée au nom de la guerre antiterroriste ». M. Aso est arrivé à Washington lundi dernier et est le premier dirigeant étranger à rencontrer le président Obama à la Maison Blanche. Ils ont discuté d’un large éventail de dossiers, du dossier nucléaire de la péninsule coréenne au changement climatique, et de la sécurité au Pakistan et en Afghanistan à la crise économique mondiale. Fin

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