Le pays prône un système pour organiser la migration dans la Méditerranée

Publié le 25 février 2009 Lecture : 2 minutes.

La Tunisie a affirmé la nécessité d’un système conventionnel pour organiser la migration dans la Méditerranée, qui tient compte de la réalité, des spécificités et des intérêts de chaque pays.

Dans une allocution prononcée lors des travaux d’une réunion méditerranéenne sur la migration circulaire qui se sont ouverts à Tunis, le ministre tunisien des affaires sociales, Ali Chaouch, a souligné l’intérêt majeur que la Tunisie accorde au phénomène de l’émigration, et à l’action euro-méditerranéenne commune, pour traiter ce phénomène sur un fond de dialogue et de concertation.

la suite après cette publicité

Le ministre tunisien a souligné l’impératif de conférer à la migration circulaire la crédibilité requise, à travers l’institution de garanties et de droits sociaux et la mise sur pied d’un cadre législatif en adéquation avec une r éalité socio- économique en perpétuelle mutation.

Il a aussi appelé à parfaire la coordination entre les parties concernées et à la création d’une base de données sur le marché du travail dans les pays d’accueil et les compé tences disponibles dans les pays d’origine.

De son coté, Manuel Palos, directeur national du service des étrangers et des frontières au ministère portugais de l’intérieur, a souligné la contribution du dialogue 5+5 à l’ approfondissement de la coopération entre les pays de l’espace euro-méditerranéen dans le domaine de la circulation des émigrants et leur intégration dans les pays de destination.

Il a mis l’accent sur l’importance majeure accordée à la migration circulaire, en tant que lien unissant les pays de la Méditerranée et facteur de croissance socio-économique équilibrée.

la suite après cette publicité

La réunion s’inscrit dans le cadre de la concrétisation des recommandations issues de la 6ème conférence ministérielle du dialogue 5+5 sur la migration dans la Méditerranée occidentale, tenue en mai 2008 au Portugal.

La migration circulaire consiste en l’affectation, à la demande du pays intéressé, d’une main-d’oeuvre étrangère dans des secteurs prioritaires pour une période déterminée.

la suite après cette publicité

Elle est régie par des conventions entre pays de destination et pays d’origine et doit servir les intérêts mutuels des deux parties.

Au programme de cette réunion de deux jours, une réflexion approfondie sur la thématique de la migration circulaire, ses contenus, ses mécanismes et ses procédures et comme étant un outil de régulation des marchés du travail dans les pays des régions.

Les participants examineront, dans ce cadre, les moyens d’assurer une meilleure complémentarit é avec les modes traditionnels de l’émigration et de combattre l’émigration clandestine.

La Matinale.

Chaque matin, recevez les 10 informations clés de l’actualité africaine.

Image

Contenus partenaires