Congo : 6 millions d’euros pour la sécurité alimentaire des plus vulnérables

Publié le 24 février 2009 Lecture : 2 minutes.

La Commission européenne va apporter un financement de près de 6 millions d’euros en vue d’appuyer la stratégie du gouvernement congolais pour lutter contre la faim, la malnutrition et la pauvreté des plus vulnérables en République du Congo, a-t-on appris mardi à Brazzaville, à l’occasion du lancement officiel du projet sécurité alimentaire et nutritionnelle. Ce financement a été acquis au terme d’une convention signée en décembre 2008 avec la FAO, le PAM (le Programme alimentaire mondial) et l’Unicef. Il intègre le plan cadre pour l’aide au développement 2009-2013 mis en place par le Système des Nations Unies.  » Ce projet vient compléter les initiatives que le gouvernement et les partenaires au développement prennent déjà dans le domaine de la sécurité alimentaire et nutritionnelle. Il s’agit d’assurer les droits des populations les plus vulnérables à une alimentation et une nutrition saines, équilibrées et suffisantes « , a précisé le coordonnateur résident du Système des Nations Unies au Congo, Lamin Manneh. Le projet vise également à améliorer l’accès des femmes et des jeunes aux interventions, à l’information et aux intrants essentiels à leur survie et développement harmonieux. Il sera mis en oeuvre dans les départements du Pool (sud), de la Likouala et de la Sangha (nord). Au total 800. 000 enfants de moins de cinq ans, 160. 000 femmes enceintes/allaitantes, 200. 000 cultivateurs et éleveurs ainsi que 70. 000 enfants de 200 écoles primaires bénéficieront de cette aide. « La Commission européenne est très heureuse d’apporter cette contribution à la République du Congo pour relancer l’agriculture, distribuer des vivres et améliorer la nutrition afin de garantir une sécurité alimentaire durable dans ce pays « , a indiqué le chef de la délégation de la Commission de l’Union européenne au Congo, Miguel Amado. Selon plusieurs enquête nationales, la situation alimentaire et nutritionnelle des populations congolaises reste préoccupante en dépit des efforts du gouvernement et des atouts naturels dont dispose le pays. Au Congo, 26% des enfants de moins de cinq ans soufrent de malnutrition chronique, 39% des ménages ne sont pas capables de couvrir leurs besoins alimentaires et n’ont pas accès à l’apport calorique minimum de 2. 400 kcal par jour. Selon la représentation de l’Unicef au Congo, la prévalence des déficiences en vitamines A est de 47%, celle en iode est de 13% et en Fer de 33%. Plus de 50% de la population congolaise vit en dessous du seuil de pauvreté avec moins d’un dollar par jour. Fin

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