L’UA met le Kenya en garde contre l’échec de la création d’un tribunal local

Publié le 24 février 2009 Lecture : 1 minute.

L’Union africaine (UA) a prévenu mardi qu’un retard supplémentaire dans la création d’un tribunal pour juger ceux qui ont été derrière les violences post- électorales de 2008, pourrait avoir de graves conséquences sur le programme de réforme du Kenya, duquel dépendent la stabilité et la prospérité du pays de l’Afrique de l’est. Le président du comité d’éminentes personnalités africaines, Kofi Annan, a averti dans des lettres envoyées au président Mwai Kibaki et au Premier ministre Raila Odinga que l’échec par le gouvernement et le parlement kenyans de créer un tribunal spécial « constituerait un revers majeur dans la lutte contre l’impunité et pourrait menacer le calendrier entier des réformes au Kenya ». « Le Comité d’éminentes personnalités africaines reste ferme sur la conviction selon laquelle un processus kenyan et mené par le Kenya serait le plus utile au peuple kenyan », a affirmé M. Annan dans ces lettres. « Nous croyons que c’est un sentiment partagé par une grande majorité de vos compatriotes », a-t-il ajouté. Les remarques de l’ancien patron de l’ONU interviennent deux semaines après l’échec du groupe parlementaire de la coalition à faire adopter le projet 2009 d’amendement de la constitution du Kenya pour la création d’un Tribunal spécial. Le gouvernement kenyan n’a pas réussi à obtenir la majorité des deux-tiers requise pour que l’amendement soit adopté, sucitant la crainte qu’un processus intercontinental ne commence à juger ceux des suspects qui sont sur la liste secrète à la Cour pénale internationale (CPI) à la Haye. Fin

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