Chine – États-Unis : un divorce à risque pour l’Afrique
Le dynamisme économique du continent fait aussi sa fragilité. Si la rupture entre Washington et Pékin était consommée, l’intégration régionale serait le salut des économies du continent.
Le FMI et la Banque mondiale face à un printemps de crises
À l’heure où l’inflation atteint des sommets dans nombre de pays, notamment africains, et que les critiques se font croissantes quant à leur légitimité, les deux institutions internationales se sont réunies du 10 au 16 avril. Au cœur des enjeux : la guerre en Ukraine, les aides au développement, l’accroissement des dettes souveraines, mais aussi, l’urgence climatique.
Selon un vieux proverbe africain, lorsque les éléphants se battent, l’herbe est piétinée. Aujourd’hui, le FMI a chiffré cette sagesse ancestrale : un rapport publié à l’occasion des Réunions de printemps du Fonds et de la Banque mondiale souligne que c’est l’Afrique subsaharienne qui risque de souffrir le plus de la menace de rupture entre les États-Unis et la Chine, ainsi que d’une « fragmentation géoéconomique » plus large. Selon le FMI, il pourrait en coûter à la région une perte de croissance économique de 4 %.
« Au cours des deux dernières décennies, l’Afrique subsaharienne a forgé des alliances économiques et commerciales avec de nouveaux partenaires économiques », indique le FMI. « Si la région a bénéficié d’une intégration mondiale accrue au cours de cette période, l’émergence d’une fragmentation géoéconomique a mis en évidence des inconvénients potentiels. Par rapport à d’autres régions, l’Afrique subsaharienne est celle qui risque de perdre le plus dans un monde gravement fragmenté. »
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Le FMI et la Banque mondiale face à un printemps de crises
À l’heure où l’inflation atteint des sommets dans nombre de pays, notamment africains, et que les critiques se font croissantes quant à leur légitimité, les deux institutions internationales se sont réunies du 10 au 16 avril. Au cœur des enjeux : la guerre en Ukraine, les aides au développement, l’accroissement des dettes souveraines, mais aussi, l’urgence climatique.
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