Le Niger et le Burkina Faso sur la voie du règlement pacifique de leur différend frontalier

Publié le 23 février 2009 Lecture : 2 minutes.

Les ministres chargés des Affaires étrangères burkinabé et nigérien entourés d’experts et des gouverneurs de Dori (Fada Gourma, Burkina faso) et de Tillabery (Niger), sont en réunion lundi à Niamey, pour un règlement pacifique et définitif du différend frontalier entre les deux pays, par le biais de la Cour internationale de justice (CIJ). « Le gouvernement du Burkina Faso est convaincu que ce genre d’échanges de dialogue concertés aideront la CIJ dans ses délibérations à rendre un verdict dans l’intérêt supérieur de nos deux pays, car les peuples nigérien et burkinabé concernés par cette question, sont liés depuis la nuit des temps par l’histoire et la géographie et ont entretenu de tous temps d’excellentes relations de fraternité, d’amitié, d’entente, de cordialité et coopération », a déclaré le ministre d’Etat burkinabé chargé des Affaires étrangères et de la Coopération régionale, Alain Bedouma Yoda. « La rencontre d’aujourd’hui est l’initiative de nos deux chefs d’Etats qui ont jugé sage de saisir la Cour internationale de justice sur la question pour élaborer et conclure un compromis de saisine de ladite cour », a-t-il ajouté. La ministre des Affaires étrangères et de la Coopération du Niger, Mme Aïchatou Mindaoudou, a indiqué pour sa part que « dans cette optique, il ne s’agit point de savoir qui a tort ou raison mais, de mettre tout en oeuvre pour accélérer le processus de la saisine de la Cour internationale de justice à laquelle nos deux pays ont souverainement décidé de faire recours et d’en accepter la décision « . « Je voudrais ici réitérer solennellement toute la disponibilité et la détermination de la république du Niger à tout mettre en oeuvre pour l’aboutissement de ce processus de compromis commun », a-t-elle affirmé. En 2005, le Niger et le Bénin ont fait appel à cette juridiction internationale pour régler leur différend frontalier, vieux de plus de 50 ans. Au terme de son verdict rendu en juillet de la même année, quelque 16 îles sur 25 situées dans le secteur du fleuve Niger et de la rivière la Mekrou, dont l’île de Lété ( la plus grande des îles), ont été rétrocédées au Niger. Fin

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