L’UE demande un cessez-le-feu immédiat au Sri Lanka

Publié le 23 février 2009 Lecture : 1 minute.

Les ministres des affaires étrangères des pays de l’Union européenne (UE), réunis en Conseil lundi à Bruxelles, ont lancé un appel en faveur d’un cessez-le-feu immédiat au Sri Lanka pour permettre d’acheminer l’aide humanitaire en toute sécurité et aux populations civiles de quitter la zone de conflit. L’UE engage le gouvernement sri-lankais à faire en sorte que les camps provisoires mis en place pour les personnes déplacées et la procédure de contrôle qui en régit l’accès soient conformes aux normes internationales et qu’une surveillance indépendante soit autorisée. Les Nations Unies, le CICR et d’autres organisations humanitaires doivent pouvoir accéder pleinement aux camps. Ces conditions doivent être remplies pour que l’UE soit en mesure de fournir l’aide humanitaire requise. L’UE reste convaincue que le conflit déjà ancien que connaît Sri Lanka ne saurait être résolu par des moyens militaires. L’UE appelle les autorités sri-lankaises à engager un processus politique incluant toutes les parties et répondant aux préoccupations légitimes de toutes les communautés. Les rebelles séparatistes tamouls ont annoncé lundi qu’ils étaient prêts à un cessez-le-feu avec le gouvernement. Les Tigres de libération de l’Eelam tamoul (LTTE) se battent depuis 1983 pour un Etat indépendant tamoul, les combats ayant fait plus de 70. 000 morts à ce jour. Fin

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