Au Maroc, le fonds souverain du conseiller royal Yassir Zenagui va-t-il disparaître ?
Douze ans après sa création, Ithmar Capital continue de cumuler les déficits et les annonces sans lendemain. Après le lancement de l’ambitieux Fonds Mohammed VI pour l’investissement, son existence même est remise en question.
![](https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1256,height=628,fit=cover/https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/medias/2023/04/19/jad20230419-mmo-maroc-nadiafettahalaoui-1256x628-1682056453.jpg)
Nadia Fettah Alaoui. © MAP/AICP
À en croire sa communication, le discret Ithmar Capital serait très dynamique. Créé en 2011 sous l’impulsion de Yassir Zenagui, ancien ministre du Tourisme et actuel conseiller royal, le fonds souverain marocain préside depuis un an et demi l’International Forum of Sovereign Wealth Funds, un réseau qui regroupe 45 fonds souverains dont les actifs sous gestion s’élèveraient à 4 600 milliards de dollars. Un mandat qui s’ajoute à celui de la présidence du Forum africain des fonds souverains (ASIF), une plateforme lancée à l’initiative d’Ithmar Capital en juin 2022.
Bien s’informer, mieux décider
Abonnez-vous pour lire la suite et accéder à tous nos articles
![Image](/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=137,height=137,fit=cover/build/2023/images/poool-illustration.png)
Les plus lus
- Sanctionné par la CAF, Samuel Eto’o échappe au pire
- « Ma mère me dit : “Quitte ce pays de racistes” », les Africains de France face à la montée du RN
- Entre le Gabonais Oligui Nguema et ses voisins, tout va presque bien
- Sonangol obtient le feu vert d’Alassane Ouattara pour la vente de ses parts dans la SIR
- Au Cameroun, Paul Biya proroge le mandat des députés et conseillers municipaux