Les présidents égyptien et soudanais discutent du problème du Darfour
Publié le 22 février 2009 Lecture : 1 minute.
Le président égyptien Hosni Moubarak a rencontré dimanche au Caire le président soudanais Omar el-Béchir et a discuté avec lui des moyens de garantir un cessez- le-feu durable au Darfour et du processus de réconciliation dans le Sud-Soudan, rapporte dimanche l’agence de presse officielle MENA. Avant l’entretien, l’ambassadeur soudanais au Caire, Abdel Monem Mabrouk, a déclaré à la BBC que les deux présidents devaient discuter de l’accord de bonne volonté négocié par le Qatar entre son gouvernement et le Mouvement pour la justice et l’égalité (JEM) , le principal groupe rebelle au Darfour. Samedi, le ministre égyptien des Affaires étrangères, Ahmed Abul Gheit, a indiqué que l’Egypte soutenait tous les efforts pour ramener la stabilité et la sécurité chez le voisin du sud. Abul Gheit a souligné que la communauté internationale devrait « éviter des pressions déséquilibrées » sur le gouvernement soudanais, d’après MENA. La visite de el-Béchir au Caire survient alors que la Cour pénale internationale (CPI) basée à la Haye examine la possibilité de la délivrance d’un mandat d’arrêt contre le président soudanais pour des prétendues accusations de crimes de guerre. Le 11 février, le New York Times a rapporté que les trois juges de la chambre avant-procès de la CPI avait pris la décision sur la question, mais la nouvelle a été démentie par la CPI. Le gouvernement soudanais et le JEM ont signé mardi un accord- cadre à Doha, dans lequel les deux parties se sont engagées à ouvrir la voie à des négociations de paix. Toutefois, des conflits sporadiques se sont produits jeudi au Darfour entre le JEM et les forces gouvernementales, faisant des dizaines de morts. L’émir du Qatar, le Cheikh Hamad bin Khalifa al-Thani, a effectué une visite d’une journée à Khartoum samedi pour le suivi des efforts pour la résoultution de la question du Darfour et la mise en application de l’accord de bonne volonté négocié à Doha. Fin
