Turquie-Afrique : « Ce qui changera si nous battons Erdogan »
Si Recep Tayyip Erdogan n’était pas réélu président, le 14 mai, en quoi la politique étrangère d’Ankara pourrait-elle changer ? Réponse de Ünal Çeviköz, conseiller diplomatique de Kemal Kiliçdaroglu, le candidat de l’opposition.
Depuis vingt ans qu’il est au pouvoir, Recep Tayyip Erdogan (RTE) et son parti, l’AKP, ont imprimé leur marque sur la scène diplomatique mondiale, et singulièrement en Afrique. Le 14 mai, le chef de l’État turc remettra son mandat en jeu face à un concurrent, Kemal Kiliçdaroglu, adoubé par six partis d’opposition. Si cette coalition parvient à faire chuter l’intrépide « RTE », quelle politique étrangère mènera-t-elle ? Poursuivra-t-elle l’œuvre engagée en Afrique ? Cessera-t-elle de soutenir le gouvernement de Tripoli contre le maréchal Haftar ? Poursuivra-t-elle ses activités militaires dans le nord de la Syrie ou bien renouera-t-elle avec Bachar al-Assad ?
Diplomate de formation, député d’Istanbul et vice-président de l’Internationale socialiste, Ünal Çeviköz est surtout aujourd’hui le conseiller diplomatique de Kemal Kiliçdaroglu et donc celui qui, en cas de victoire de son candidat, serait plus que jamais au cœur du dispositif.
Jeune Afrique : Si l’opposition remportait les élections, le 14 mai, quels seraient les changements auxquels vous procéderiez en politique étrangère ?
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