Des ONG préconisent un cadre législatif sur l’usage des biocarburants

Publié le 20 février 2009 Lecture : 1 minute.

Les organisations non gouvernementales (Ong) Action Aid et Wetlands ont préconisé à Dakar un cadre législatif et une "évaluation environnementale" afin de contrôler la production de biocarburants au Sénégal.

"Sur le plan juridique (. . . ) il n’existe pas encore de cadre réglementant formellement la production, la transformation et la commercialisation des biocarburants", souligne un rapport de l’Ong Wetlands.

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En 2007, le Sénégal, pays importateur de céréales et de pétrole, a initié un programme pour promouvoir la production locale de bio- diesel et d’éthanol à base de produits agricoles dont la canne à sucre et des plantes comme le jatropha.

Selon Action Aid, ce programme vise 321. 000 ha à raison de 3. 000 ha par communautés rurales. Mais les deux études rendues publiques par Action Aid et Wetlands rendent compte des méconnaissances sur l’emploi de ces nouvelles méthodes.

"Il s’agit d’une filière qu’on ne maîtrise pas tellement", constate Mme Mbaye.

Pour la production de biocarburant, "nous avons besoin des graines de jatropha qui contiennent de l’huile. Or dans certaines zones du Sénégal, notamment les zones les moins humides, la production de graines ne serait pas de qualité", a révèlé Fatou Mbaye, la coordinatrice du programme de recherche sur les biocarburants à Action Aid.

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"La culture massive sur de grandes superficies n’est pas connue du public sénégalais", a-t-elle insisté.

"Je m’inquiète du développement du biocarburant sur la sécurité alimentaire dans mon pays", s’est alarmé un producteur membre de la Fédération des Ong du Sénégal (Fongs), Ousmane Ly, qui dénonce "le manque de concertation" entre l’Etat et les organisations paysannes.

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