Les start-up africaines à suivre dans le transport et la logistique

Le secteur du transport et de la logistique, représenté par deux jeunes pousses dans notre sélection des 20 start-up les plus prometteuses d’Afrique, demeure l’un des plus porteurs et les plus transformateurs du continent. Présentation.

Les deux start-up sélectionnées dans le secteur des transport proviennent du Nigeria et du Sénégal. © Montage JA ; OJO Images/Getty

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Publié le 27 avril 2023 Lecture : 1 minute.

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Les 20 futurs champions de la tech africaine

Fintech, e-commerce, healthtech… Dans quels secteurs les start-up africaines les plus prometteuses se distinguent-elles ?

Sommaire

LES 20 FUTURS CHAMPIONS DE LA TECH – Ce n’est qu’un pur hasard, mais les deux start-up du transport et la logistique, lauréates de notre sélection, ont chacune été fondées par deux frères, les uns originaires du Sénégal, les autres du Nigeria. Portraits.

Terminal Africa (Nigeria)

L’expédition clés en main 

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L’un est designer et l’autre ingénieur en informatique. Udi et Nnamdi Okoh sont frères et fondateurs de Terminal Africa, dédiée aux petites et moyennes entreprises du Nigeria. La particularité de cette plateforme logistique est de fournir, en sus des services d’hébergement de sites web, des services de paiement et des outils marketing aux marchands. Créée en 2021, l’entreprise connaît « une très forte croissance », selon un investisseur, qui indique que Terminal Africa dessert 8 000 clients et a géré l’envoi de 50 000 colis en un an. Allié à des géants de la logistique comme UPS, FedEx ou DHL, la start-up a déjà levé 2,2 millions de dollars et noué un partenariat déterminant avec Uber en juin 2022, qui pourrait lui permettre de conquérir de nouveaux marchés comme le Ghana, l’Afrique du Sud ou le Kenya.

Chargel (Sénégal)

Un guichet unique pour le fret routier 

Fondée il y a un an par Moustapha et Alioune Ndoye – deux frères qui ont étudié l’informatique au Georgia Institute of Technology, aux États-Unis –, Chargel est un guichet unique digitalisé (sourcing des camions, gestion opérationnelle et paiement des transporteurs) pour le fret routier. L’entreprise, qui a levé un peu plus de 2 millions de dollars, suscite l’engouement notamment parce qu’elle est menée par des multi-entrepreneurs familiers de l’exercice et jugés, selon notre enquête, particulièrement « solides ». « Nous avons fait le choix d’entreprendre dès 2009, au grand dam de nos parents, qui pensaient que nous intégrerions une référence comme Orange », explique Moustapha Ndoye qui, avec son frère, a créé trois sociétés avant Chargel et revendu la plus récente à un groupe hôtelier norvégien.

Tous les articles de notre enquête :

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