Réunion de conservateurs ouest-africains de parcs et aires protégées à Bamako

Publié le 19 février 2009 Lecture : 1 minute.

Des conservateurs des parcs nationaux et aires protégées et spécialistes d’institutions et structures de recherches et développement en écologie et environnement du Burkina Faso, de la Guinée, du Mali et du Sénégal sont réunis depuis mardi à Bamako pour un atelier de concertation sur les réserves de biosphère transfrontalières en Afrique de l’Ouest, rapporte mercredi l’Agence de presse panafricaine. La rencontre vise à déterminer les voies et moyens en vue de la préservation de ces ressources et d’un développement harmonieux durable des Etats concernés. Initié par la Commission nationale de l’UNESCO et le ministère malien de l’Environnement et de l’Assainissement, l’atelier vise en particulier à identifier les bénéfices, les obstacles, les opportunités, les défis ainsi que les contraintes et menaces qui pèsent sur la biodiversité transfrontière. Au cours des échanges, les participants vont également élaborer des projets et désigner leurs responsables et coordinateurs en vue de la sauvegarde de la biodiversité transfrontalière. L’atelier vise également à mettre en place un mécanisme de gestion concertée des aires protégées, renforcer les capacités d’intervention des institutions en charge des aires protégées et des communautés riveraines. Au terme de la rencontre, il est attendu l’élaboration d’un plan d’action. Au cours des dix dernières années, plusieurs propositions d’aires transfrontalières nouvelles à protéger ont fait l’objet d’études et de concertation entre les pays concernés. Ces études ont porté, entre autres, sur l’espace regroupant le Mali, la Guinée, le Sénégal autour du Bafing Macana au Mali, de Niokolokoba au Sénégal et de Mandé Wula en Guinée et sur le projet de valorisation du Gourma et les éléphants du Mali. Fin

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