La réforme de la Commission de l’UA « maintiendra la cohésion et l’harmonie africaines » (Wade)

Publié le 18 février 2009 Lecture : 2 minutes.

La réforme prévue de la Commission de l’Union africaine (UA) permettra de maintenir la « cohésion » et l’ »harmonie » africaines, a indiqué mardi le président sénégalais Abdoulaye Wade dans une déclaration à la presse. Début février, les dirigeants des Etats membres de l’UA, réunis à Addis Abeba (Ethiopie), avaient convenu de transformer la commission, organe exécutif de l’union, en une nouvelle autorié qui, dotée d’ »un mandat plus fort », devrait être lancée lors du prochain sommet à Madagascar. Cette décision « ne consacre pas la victoire d’un camp sur un autre », a noté le président Wade, âgé de 83 ans qui prêche pour une intégration panafricaine. « Bien au contraire, elle porte plutôt le sceau rassurant d’une volonté consensuelle des Etats membres de maintenir la cohésion et l’harmonie au sein de la famille africaine pour que nous cheminions tous ensemble, unis et solidaires, dans la marche vers l’objectif final que nous partageons », a souligné M. Wade. Pour le chef de l’Etat sénégalais, « tel était le rêve des pionniers du Panafricanisme en Afrique et dans la Diaspora », et « telle doit rester la vision d’un futur commun pour les peuples africains ». « Et ce futur commun nous engage tous : dirigeants, citoyens d’Afrique et de la Diaspora, intellectuels, jeunes et moins jeunes, hommes et femmes de toutes conditions », a-t-il dit. Certes, « le chemin à parcourir reste encore long et les obstacles nombreux », a-t-il dit, avant d’ajouter : « Mais nous sommes sur la bonne voie pour mener à bien le projet des Etats-Unis d’Afrique.  » « Le Sénégal poursuivra sans relâche ses efforts, dans un esprit de solidarité et d’ouverture envers tous les pays africains frères pour la réalisation de l’unité politique de notre Continent et l’avènement des Etats-Unis d’Afrique », a assuré M. Wade. Néanmoins, « le débat à Addis Abéba sur le gouvernement de l’Union a été long et difficile », a reconnu Abdoulaye Wade. « Il a soulevé des passions et des convictions fortes et révélé la diversité, voire les différences de vue quant à la démarche à suivre pour réaliser les Etats-Unis d’Afrique, étape ultime de l’intégration africaine. Mais, c’est dans le choc des idées qu’a jailli la lueur de l’espoir », a-t-il indiqué. Selon le président tanzanien Jakaya Kikwete, les dirigeants africains, réunis en sommet de l’UA de février, n’avaient pas pu s’accorder sur la mise en place d’un gouvernement de l’Union. Fin

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