Le candidat de l’Upads émet des conditions pour sa participation à la présidentielle
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Le candidat de l’Union panafricaine pour la démocratie sociale (Upads, opposition), Ange Edouard Poungui, a émis, au cours d’une conférence de presse, des conditions pour sa participation à l’élection présidentielle prévue en juillet prochain.
Le candidat de la principale formation de l’opposition, qui a exprimé le motif principal qui l’a conduit à s’engager dans la course à la magistrature suprême, n’entend pas jouer le rôle de " faire-valoir" à cette élection d’où son appel pressant à la mise en place de la commission électorale indépendante.
"L’actuelle commission électorale est un organe de supervision parce que toutes les opérations électorales ne sont faites que par l’administration qui n’est pourtant pas impartiale", a-t-il précisé.
"Notre parti utilisera tous les moyens légaux pour obtenir une élection transparente, juste et équitable. A défaut, tout autant que mon parti et toutes les forces démocratiques, nous pensons qu’ aucune élection n’est possible dans ces conditions", a déclaré avec force M. Poungui.
M. Poungui est Premier ministre congolais entre août 1984 et août 1989 sous le président Sassou N’guesso. Après la fin du régime du parti unique du Parti congolais du travail (PCT) en 1990, il a quitté le PCT et est devenu le leader d’un nouveau parti, Union pour le progrès social et la démocratie (UPSD).
Il a rejoint ensuite à l’Upads. Selon lui, le moment est arrivé d’exiger un recensement administratif qui permette de déterminer le corps électoral de la manière la plus juste et l’instauration d’une Commission électorale paritaire et réellement indépendante.
"Cette commission devrait avoir la plénitude des opérations électorales", a-t-il poursuivi.
"Ce que nous demandons n’est pas excessif. Ce que nous demandons peut être obtenu par le dialogue. Nous demandons, souhaitons et exigeons également ce dialogue", a indiqué le candidat du parti de l’ancien président Pascal Lissouba (1992-1997) .
D’après lui, si les élections sont bien organisées, il passe dès le premier tour du scrutin.
"Mon devoir de citoyen de ce pays meurtri, et d’ancien dirigeant ne peut me laisser encore longtemps indifférent au sort que la classe politique congolaise dans sa globalité, inflige injustement à notre peuple", a indiqué le candidat. Quelque cinq personnalités ont déjà annoncé leur candidature à ce scrutin.
Celle du président Denis Sassou Nguesso soutenu par une centaine des partis et associations est toujours attendue. M. Sassou est revenu au pouvoir en 1997 au terme d’une guerre civile et a été élu démocratiquement en 2002.
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