Idrissa Seck peut-il faire perdre à Macky Sall sa majorité parlementaire ?
Mariétou Dieng, l’unique députée du parti Rewmi, a annoncé qu’elle quittait le groupe parlementaire présidentiel, qu’un seul siège séparait numériquement de l’opposition.
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Le candidat de l’opposition Idrissa Seck, à Dakar, le 28 février 2019. © Carmen Abd Ali/AFP
Quatre-vingt-deux députés sur 165, c’est tout ce qu’il reste au groupe parlementaire Benno Bokk Yakaar (BBY, la coalition présidentielle) qui, pour la deuxième fois depuis les législatives de juillet dernier, vient de perdre sa majorité absolue à l’Assemblée nationale.
Mardi 25 avril, la députée Mariétou Dieng a en effet présenté sa démission à son président de groupe. La cinquième vice-présidente de Rewmi, élue sur la liste nationale de BBY, emboîte ainsi le pas à son chef de parti, Idrissa Seck, qui a formellement annoncé sa rupture avec Macky Sall le 22 avril. Désormais candidat à la présidentielle de 2024, l’ancien Premier ministre d’Abdoulaye Wade a claqué la porte de la majorité en même temps que ses deux ministres rewmistes, qui ont quitté le gouvernement.
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